Alcatraz ( Brandon Sanderson )

Sincèrement, sa lecture ne me tentait pas du tout, et, ce, malgré les coups de pieds de minishany qui l'avait lu et me poursuivait assidument dans toute la maisonnée en s'écriant : "Lis le , l'est trop bien !". Après tant d'arguments développés, je ne pouvais pas continuer à éviter sa lecture mais j'appréhendais tant de ne pas faire partie du public visé, trop jeune. Pis en plus je commençais à avoir des bleus partout, bref...

Du coup, oilà, et qu'est ce que je peux être tarte (mais pas tout le temps), parce que moui, l'est trop bien (oh misère, je parle comme lui). J'ai avalé les deux premiers et me tiens, au taquet, aux frontières du troisième. C'est de la bonne mais je vous conseille de ne pas enchainer, il est une bouffée d'air et de fraicheur entre deux lectures plus "sérieuses". L'auteur interpelle le lecteur, c'est rigolo (mouaip je sais je me répète) même si je trouvais ses interventions trop intempestives dans le premier livre. Jeunesse, donc, oui mais pas que car certaines subtilités échapperont à un jeune public, des clins d’œil à d'autres œuvres, à d'autres auteurs/trices (minishany l'est passé à côté) nécessitent un peu de bagages en littératures de l'imaginaire ou encore quelques critiques sur nos travers, les dérives de notre société (là, par contre, l'a tout percuté). Brandon Sanderson n'hésite pas jouer et à se jouer de nous. J'ose imaginer l'homme derrière l'écrivain, son humour, sa joie de vivre, son plaisir à écrire, à nous offrir moult voyages. Il ne se prend pas au sérieux tout en parsemant son récit de conseils judicieux et en se la pétant également.

Extrait a écrit:

La vie est injuste.
Si vous êtes aussi perspicaces que je l'imagine (après tout, vous avez choisi ce livre), vous serez vous-même parvenus à cette conclusion. Il y a peu de choses dans la vie qui soient, d'une façon ou d'une autre, justes.
Ce n'est pas juste que certains soient riches et d'autres pauvres. Ce n'est pas juste que je divague comme ça en plein paroxysme narratif. Ce n'est pas juste que je sois si scandaleusement beau gosse, quand la plupart des gens sont simplement ordinaires. Ce n'est pas juste que le mot "diphtongue" ait l'air carrément mortel, mais signifie un truc franchement pas palpitant.
Non, la vie n'est pas juste. En revanche, elle est marrante. La seule chose à faire est d'en rire.

Shany a écrit:

même si je trouvais ses interventions trop intempestives dans le premier livre

Ce n'est pas vrai, ne vous fiez pas à moi, j'attends ces passages comme le Tour de France de cyclisme (très très mauvaise comparaison vu que je m'en cogne totalement mais c'est le seul truc qui me vient à l'esprit là maintenant tout de suite, ne me demandez pas pourquoi^^).

AaaaaHhhhh, je suis à une vingtaine de pages de la fin du dernier tome (oui, nan, je sais, j'étais dans les chroniques de l'étrange et je vais y retourner après) et je ne sais pas mais j'ai la sensation que l'auteur va me le faire à l'envers et que je vais rester sans fin... Mazette, s'il ose me faire un coup pareil, je boycotte les prochaines sorties de Marc Levy et, soyons fous (surtout moi) également Guillaume Musso.