Jonathan Strange & Mr Norrell ( suzanna Clarke )

Pas de souci Jess. Tu as raison, parfois mieux vaut ne pas forcer pour éviter de se dégouter

@ Jess : No problémo Jess. Bon, faut dire aussi que je suis mal placée pour dire quelque chose vu que je l'ai lâché posé bien avant toi

Ryuuchan a écrit:

Plusieurs fois Strange prend le pas sur Norrell, et ce dernier ne semble pas lui en vouloir

Spoiler:

Au risque de paraitre inculte, le roi Silence m'est totalement inconnu. J'ai farfouillé mais rien trouvé, tu as un lien Ryuuchan où je pourrais en connaitre davantage ?

Bon bah je vous tiens au courant sans spoiler pour la suite alors ^-^ Cela dit, sur le MOOC fantasy, j'ai vu que plusieurs autres personnes sont dans le même cas que vous : pas mal ont lâché par lassitude vis-à-vis de l'intrigue.

@Shany > En relisant ton post je me rends compte que je me suis trompée. J'ai confondu (toujours dans Martyrs) le Roi Silence avec Karmalys, qui est appelé le Roi Corbeau. Et du coup à la réflexion, je me dis qu'ils ont moins rapport vu que Karmalys n'a pas grand-chose à voir avec le magicien du livre de Susanna Clarke, mais que par contre, en reconsidérant les choses, je pense qu'il doit plutôt y avoir une symbolique particulière du corbeau en Angleterre (déjà je sais qu'ils ont une importance particulière vis-à-vis de la Tour de Londres). Par contre non, je n'ai pas plus d'info que ça, désolée.

Ryuuchan a écrit:

j'ai vu que plusieurs autres personnes sont dans le même cas que vous : pas mal ont lâché par lassitude vis-à-vis de l'intrigue.

C'est rassurant, d'un côté... ^^
On voit tellement de bons avis sur le net qu'on finit par se demander si ce n'est pas nous qui avons un problème ^^ Je pense que shany est dans le même cas (@shany : tu confirmes ? ) ^^

Je confirme

Après un bon mois de break mouvementé, j'ai enfin réussi à finir le bouquin

Bien que le début soit certes vraiment long, rien n'est posé au hasard et tout, petit à petit, se lie. L'auteure prend son temps, mais dans le fond, j'ai pris plaisir à m'immerger dans l'ambiance qu'elle crée, celle d'une Angleterre désertée par la magie, et qui va s'y frotter à nouveau par l'entremise de deux magiciens : Strange et Norrell. C'est vrai qu'il y a quelque chose de très "austinien" dans l'ensemble.

Chaque détail est décrit avec minutie et évoqué avec soin. La trame finale, tissée petit à petit, gagne tout au long du roman en intérêt. Le dénouement est vraiment chouette. Et le développement des personnages est réellement appréciable : le jeune homme aux cheveux comme du duvet de chardon, Stephen Black, Lady Pole et j'en passe. Le tout saupoudré d'un humour très anglais qui m'a souvent arraché un sourire.

Une lecture très particulière donc, mais qui a été loin de m'être déplaisante