Le Lion du Caire ( Scott Oden )

Je commence par les petits couacs. Les personnages qui ont une forte tendance à froncer les sourcils et mais c'est quoi cette fin ? Désappointée tant j'étais que je suis partie farfouillée en quête d'info sur une suite et visiblement nada, niet, 无, nothing (enfin bref z'avez compris). Si une partie de l'intrigue principale trouve sa résolution en fin de roman, l'autre n'est qu'une mise en bouche qui en donne suffisamment pour nous appâter mais qui, au dernier moment, nous claque la porte au nez. Grrr, que c'est très agaçant, méchant même. Oh que oui que c'est très vilain, vraiment pas joli, joli !

Ne vous fiez pas totalement au résumé, il y a bien un assassin mais il n'est pas le seul à faire avancer le schmilblick. Plusieurs personnages vont œuvrer pour que le pas gentil se prenne les pieds dans le tapis et n'arrive point à ses fins.

Et il y a "Le méchant", entouré de mystère et qui malheureusement va le rester (oui, oui, la fin, honte à toi !). Une intrigue, certes, qui ne sort pas des sentiers battus mais le contexte est lui totalement dépaysant de part les termes usités propres aux lieux où se déroulent les évènements.

Je râle, je râle (pourtant c'est vraiment pas mon genre   ) d'autant plus que  j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture, une très chouette découverte et ce malgré les couacs.

Il me semble plus historique qu'héroic, je déplace.