Requiem pour elfe noir ( John Gregan )

Et derrière John Gregan se cache Fabien Clavel

Recommandé à un public averti, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.

Bien que celle-ci soit terminée depuis quelques jours, j'ai comme un sentiment de malaise en y repensant. Il n'est pas question ici de merveilleux, de féérique, de nobles quêtes. L'univers est sombre, glauque, désespéré. L'auteur nous plonge directement dans le récit. Ça dégobille et ça pue, le ton est donné. On est un peu perdu à l'image du personnage principal. On ne sait pas où on va et pourquoi mais il faut avancer. Grâce aux déambulations d'Alfar l'elfe noir, nous découvrons les lieux mais aussi les différentes espèces. L'homme ne fait pas partie du paysage mais ses traces et son influence sont bien visibles. Drogue, sexe dépravé, monde dévasté, famine, violence sont le lot quotidien des farfadets, elfes, nibelungs, banshees, etc... Une lecture étrange, particulière mais appréciée.