La seule chose que j'ai aimé dans ce livre, c'est sans doute la couverture.
L'histoire se passe sur un champ de bataille (je le précise parce que c'est très important pour comprendre le ridicule de la suite).
Les héros ne sont pas crédibles parce qu'ils passent leur temps à papoter philosophie pour montrer à quel points ils sont bons et gentils, ou profondément mauvais. Le personnage principal, Ambredragon (les noms non plus ne sont pas crédibles...) est une sorte de "masseur" du camp qui passe beaucoup de temps à faire salon tupperware avec les autres.
La guerre n'est pas crédible. On apprendra que c'est moche, qu'il y a des morts, et les seules scènes auxquelles on assistera ne sont que des scènes purement faire-valoir et totalement surexposées, afin de montrer comment les héros sont trop beaux, trop forts, trop héroïques (et les méchants fourbes et toujours aussi mauvais).
L'histoire elle-même n'est pas crédible. Skandrannon, le griffon vedette, passe son temps à chercher la nénétte, avec Ambredragon en guise d'entremetteur (oui, vous avez bien lu, en plein milieu d'une guerre...) Et en cours de route, les griffons ont une crise de conscience et décident de se retourner contre leur créateur, qui refuse de leur donner le droit de se reproduire (non seulement ça tombe comme un cheveu sur la soupe, mais en plus les raisons invoquées par ledit créateurs sont présentées comme de bonnes intentions par l'auteure, alors qu'idéologiquement, je les ai trouvées limite puantes).
Bref. J'ai pas aimé. C'est creux et complètement vide d'intérêt. L'auteure s'en tient à la surface : écrire des scènes tape à l'oeil basées soit sur l'action soit sur l'émotion. Et l'histoire, à défaut de m'avoir stimulé le cerveau, n'a pas le moins du monde éveillé mon intérêt.
Je crois que je ne lirai plus jamais de Mercedes Lackey, c'est pas du tout pour moi.