La forêt d'Iscambe (Christian Charrière)

Ce n'est pas grave, tu nous diras où le caser une fois lu. Il me tente drôlement, je note. Juste une toute pitite chose de rien du tout, nous évitons de faire des commentaires sur les fiches ( j'ai l'impression qu'on écrit sur le bouquin, ça me fait mal), je te laisse rectifier s'il te plait, merci Piouoi!

Shany a écrit:

Ce n'est pas grave, tu nous diras où le caser une fois lu. Il me tente drôlement, je note. Juste une toute pitite chose de rien du tout, nous évitons de faire des commentaires sur les fiches ( j'ai l'impression qu'on écrit sur le bouquin, ça me fait mal), je te laisse rectifier s'il te plait, merci Piouoi!

Pas de souci, je rectifie !

Du coup Shany, tu le mettrais où toi ? J'ai du mal à le définir comme un roman de fantasy, je le verrais bien dans "fantastique" non ?

Pas facile à caser. Que penses-tu en science-fantasy ? Science pour le post-apo et les nains, l'ogre, etc... pour la fantasy ?

Shany a écrit:

Pas facile à caser. Que penses-tu en science-fantasy ? Science pour le post-apo et les nains, l'ogre, etc... pour la fantasy ?

L'ogre ? Mince j'en suis pas encore là ! Oui science-fantasy ça pourrait aller ! Enfaite je crois que ce livre pourrait très bien être classé dans la science-fiction, les contes, et la fantasy. Une sorte d'anticipation philosophique métaphorique post-apocalyptique

Toutafé ! Je déplace donc... Tu en es où ?

Et flûte, je viens de supprimer mon post-it de quinze kms de long sur lequel j'avais écrit mon avis final.

Shany a écrit:

Toutafé ! Je déplace donc... Tu en es où ?

Et flûte, je viens de supprimer mon post-it de quinze kms de long sur lequel j'avais écrit mon avis final.

J'en suis

Spoiler:

. J'essaye, vraiment j'essaye, mais j'arrive pas à rester dessus plus d'une demi-heure... Et... Du coup, tu en penses quoi au final ?

A peu de près comme toi mais un brin plus enthousiaste il me semble.

Comme on a pu en discuter, j'ai eu des soucis avec l'écriture dés le départ et cela a persisté tout au long de la lecture. La plume est belle mais elle avait tendance à me faire piquer du nez. J'ai lu des passages sans en retenir un seul mot, comme si j'étais absente, m'obligeant à m'y recoller. La spiritualité prend une part importante, un peu trop et les mêmes préceptes sont bien de trop nombreuses fois répétés. Mais à côté de ces couacs, il y a de très bonnes choses. Le fait que le récit se déroule dans un monde post-apo. Cependant, il est dommage que les visions, sur le monde d'avant, des laineux ne soient pas plus approfondis, plus détaillés. L'auteur a inventé un bestiaire et des races avec des particularités originales pour certaines et qui prêtent à (sou)rire. Le lecteur assistera à la naissance d'une nouvelle religion, de nouveaux dieux. Un passage, qui, restera sans aucun doute, mon préféré et pour longtemps dans ma mémoire. Sans oublier, ces critiques acerbes sur notre société, notre façon de vivre.

Pour toutes ces dernières raisons, je suis contente de cette découverte

Après une coupure Internet qui m'a laissé le temps pour -enfin- finir ce livre, voici mon avis :

La forêt d'Iscambe, c'est un de ces bouquins qu'on aime, ou qu'on aime pas, mais qu'on n'oublie pas. Dans un monde post-apocalyptique où se mêlent les réflexions métaphoriques à un humour assez « Pratchettiens » narré comme un conte avec une vision des plus matures ; on suit les aventures et l'évolution des personnages tantôt en riant (Le Docteur Khô-Khô et son bourrechou), tantôt en se demandant à quand remonte la dernière soirée où l'on s'est enfilé du LSD comme on mangerait des crackers (la déifications que créé Évariste, la cérémonie de Tanguy et du Varan), et parfois, en se demandant combien de temps -encore- va t-on lire les élucubrations des deux Laineux, et aussi d'It'van dans une moindre mesure. Certaines métaphores sont assez sympathique comme la déification des stations essence, ce qui peut prêter à sourire, mais est-ce réellement drôle quand on voit l'était dans lequel se trouve notre monde à cause de l'or noir ? On y retrouve également le complexe d’œdipe inversé et j'y vois comme un arrière goût de mépris du communisme. Peut-être fais-je fausse route pour toutes ces interprétations que j'ai cité, mais c'est en tout cas ce que j'y vois. Le contexte de l'époque explique peut-être cela ? Mais laissons tomber cette bouillie intellectuel pour être direct : ce livre ne comporte quasiment pas d'action. L'auteur à préféré la psychologie et le développement intellectuel de ses personnages, chose qu'il fait plutôt bien, mais comment en tirer un quelconque plaisir puisqu'il ne se passe finalement pas grand chose, -encore une fois- si ce n'est dans leurs petites têtes ! Comment définir ce roman ? C'est bien simple, prends la fille du roi des elfes de Lord Dunsany pour le lyrisme, tu rajoutes une phrases Pratchettiennes par si par là, tu plonges le tout dans une marmite de contes et tu remue avec une cuillère pleine d’ergot de seigle d'un quelconque manifeste théologique d'un illuminés plutôt lucide et tu obtiens plus ou moins un truc du genre La Forêt d'Iscambe !