Le résumé se suffit à lui-même, je ne rentrerais donc pas dans les détails du récit. Petite mise en garde, certains propos ne sont pas à mettre sous de jeunes yeux, ce livre est plutôt destiné à un public adulte.
De nombreuses références musicales sont citées, je remercie les moteurs de recherches d'avoir contribué à combler mes lacunes. Elles m'ont permis de plonger entièrement dans le récit. Si bien qu'à la fin, je songeais sérieusement à acquérir un kilt, à prendre des cours de violon et de guitare et à commander des tonneaux de bières et de Whisky. Morag et Heather s'éclatent dans de biens nombreuses façons. Pleines de volontés, elles vont semer zizanies, embrouilles et quiproquos. Les humains ne sont pas en reste. Ils ont un petit quelque chose de Christopher Moore. Ces deux auteurs ont en commun de mettre en scène des personnages blessés par la vie qui ont un petit grain de particulier. Neil Gayman, lui, cite Kurt Vonnegut dans sa préface. On ne peut que les aimer avec leurs défauts, leurs qualités. On s'attache à eux. Ils sont, à la fois, drôles et émouvants. Seul bémol, la fin réglée en deux temps trois mouvements.