Le roman revisite le mythe de Sisyphe. Ce dernier, tour à tour Homme-Poisse, Homme-Charbon, Homme-Miroir, est condamné à revivre quelques temps avant de perdre la vie perpétuellement et éternellement. Cycle infini où seule une obole à Charon permettrait de lever cette malédiction. De ses trépas, il n'a pas de souvenirs, uniquement des marques de crocs, de feu, de blessures en tout genres, autant de traces que de morts vécues à travers le temps et l'Histoire de l'humanité.
Le roman de part sa construction est répétitif et représente ainsi au mieux les tourments subis par le personnage. Tout au long de ma lecture, mes sentiments se sont calqués sur les siens alternant incompréhension, colère et espoir que tout ceci cesse enfin tout en trouvant qu'il l'avait bien mérité, une fois les raisons de sa malédiction révélées, tout en éprouvant de la peine pour lui.
Franck Ferric que je confonds de nom avec Cedric Ferrand, ne me demandez pas pourquoi j'en sais fichtre rien, il me faudrait peut-être lire le second pour me débugger, est un auteur dont la plume est juste superbe.