La tour sombre ( Stephen King )

   

Tome 1 : Le pistolero

« L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait. »

Elle en jette cette phrase d'introduction et donne réellement envie de poursuivre. Puis arrive le couac, page 2. Le monsieur marche dans le désert depuis plusieurs années, se tamponnant les lèvres par souci d'économie d'eau et il trouve ça romantique. J'ai beau cherché et relire le passage plusieurs fois, je ne vois pas en quoi...

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un King, j'avais oublié sa capacité à descriptionner.

Suite et fin du Pistolero:

C'est l'histoire d'un Pistoléro, dernier de son espèce, qui a parfois les parties qui se rétractent et qui poursuit un homme en noir. En chemin, il va croiser pleins de gens bizarres.

Hum, hum, c'est particulier. Je ne suis pas rentrée totalement dans le récit mais cette lecture a suscité beaucoup d'interrogations de part son étrangeté, je me suis donc accrochée et quelques fois perdue. Je pensais que mais pas du tout. L'auteur a eu la bonne idée de synthétiser le tout à l'entrée du deuxième tome. J'aurais peut-être dû commencer par là parce que la fin m'a grillé un paquet de neurones.

Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je ne me jetterais pas sur la suite à reculons.

Voilà qui est engageant, et ne l'est pas à la fois !

Alors moi, je suis en train de finir ce pavé monumental et je dois dire que je suis soufflée. Et pourtant, je ne suis pas fan de Stephen King.
Il faut dire que j'avais en tête la genèse de ce roman : commencé à 19 ans après l'éblouissement de Tolkien, le ravissement du Bon, la Brute et le Truand, il n'a été achevé qu'après l'accident qui a failli coûter la vie à S.King. Frôler la mort lui a rappelé qu'on ne laisse pas son grand oeuvre - le rêve de sa jeunesse, le creuset de ses aspirations littéraires - inachevé au seul motif qu'on est un auteur à succès qui n'a plus rien à prouver. Ses fans le lui ont rappelé également (cette vieille dame à qui il ne restait plus que quelques mois à vivre, ce condamné dans les couloirs de la mort, qui refusaient de passer de l'autre côté sans connaître la fin de la saga et l'imploraient de lui confier un final qu'il ne connaissait pas lui-même).
Bref, King a, à mon sens, réussi un exercice périlleux, mixant la légende arthurienne à des éléments de far west et des mondes parallèles, introduisant des personnages désespérés qui rendent au mot "quête" un sens ambitieux. Bien sûr, la Tour Sombre ne se goûte pas : elle s'avale. Il faut l'engloutir dans son entier pour cerner cette proximité improbable de mondes opposés, car tous les éléments décousus de ces quarante années d'écriture finissent par avoir un sens. Je n'ai pas fini les 200 dernières pages, peut-être la fin sera t'elle décevante, mais c'est un projet mené de main de maître. Bientôt adapté sur grand écran. 
PS : Du coup, j'ai lu également le Fléau, et je m'en vais lire aussi Insomnie. Moi qui m'étais jurée d'ignorer superbement Stephen King jusqu'à la fin des jours... Je mérite un pourcentage sur ses ventes.

I.M. Nancy a écrit:

Moi qui m'étais jurée d'ignorer superbement Stephen King jusqu'à la fin des jours...

Pourquoi ?

@shany : son über popularité, probablement (j'imagine que ma punk attitude a un peu capoté sur ce coup-là), associée à quelque chose de facile et un peu fade dans ce que j'avais lu jusqu'ici. Dans l'immensité des choses à lire je m'étais dit que d'autres priorités s'imposaient, mais j'ai revu ma copie (pour certains titres du moins). Ses écrits sur l'écriture sont également intéressants. Au même titre que ceux de David Eddings par exemple. J'ai lu pas mal de choses sur le story telling et c'est un domaine que les anglo-saxons ont un certain talent pour synthétiser

Je n'aime pas S.King non plus, mais pas pour sa popularité, juste parce que je n'aime ni le fantastique ni l'horreur et qu'il écrit quasiment que de ça, donc son image générale est vraiment mauvaise pour moi.

Je dois dire que tu me remotive à essayer cette série, je vais lui donner sa chance ^^

@lilou : oui, tu devrais lui donner sa chance sur ce coup-là. Ca n'a rien à voir avec ses autres récits. C'est son moment "fantasy". C'est très particulier ceci dit, un mélange assez hétéroclite, mais c'est rondement mené !

Tome 2 :

Si le premier avait de quoi déstabiliser (v. post précédent), le second est beaucoup plus clair et plus agréable à lire. Et pourtant j'ai eu beaucoup de mal à plonger dans le récit, je n'accrochais pas aux personnages sauf aux bébêtes avec les grosses pinces. Je m'attendais à continuer dans le même décor et la même ambiance mais pas du tout. Toute personne susceptible de bien manier la gâchette est un Pistolero, peu importe qui, où et de quelle époque. La première partie concerne Le pistolero et Eddie. Ce dernier est un junkie, qui, pour récupérer son frère doit faire la mule. Ces problèmes et les événements qui vont suivre m'ont complètement passé au-dessus de la tête. Moi, ce qui m'importait, était de retourner dans le monde du Pistolero en quête de cette foutue tour dont on ne sait (de même que l'auteur d'après le postface) pas grand chose. Et là paf, seconde partie, arrive Detta et Odetta. Eddie me devient sympathique et je rentre, enfin, dedans.

Donc j'enchaine...

C'est fou ! Pour l'instant, il n'y a pas un personnage qui est tout seul dans sa tête.

Avis sur La tour Sombre, tome 1 : Le Pistolero de Stephen King :
Il y a de ces livres qu'on fini avec un sentiment d'accomplissement, ou on a vraiment l'impression de finir un chapitre du monde.... Et bien Le Pistolero n'en fait pas parti. 
On fini le livre sans avoir avancé dans notre compréhension des choses.
L'intrigue débute avec des personnages sans nom un "pistolero" anonyme poursuis un grand méchant "homme en noir"qui sème la destruction sur ton passage en changeant l'esprit des gens et en accomplissant des miracles ... On fini quand même par en apprendre un peu sur ce fameux Pistolero, son passé et pourquoi il poursuis cet homme en noir, sans comprendre d'ailleurs pourquoi lui? Ou l'as-t-il rencontré? Pourquoi pense-t-il ses choses sur lui? On en sais rien, et on aura pas les réponses. On en sais que très peu non plus sur la tour sombre dont la saga parle, on sait juste qu'elle existe et le pistolero ne nous explique pas non plus comment il a su pour la tour ... ni aucun autre détail de sa quête. 
Ceci dit l'Univers est très sombre et assez intéressant, on sens qu'il y a des choses à découvrir, un univers ou on entraîne les enfants à tuer très tôt (pourquoi? on ne le sais pas non plus, je n'ai pas non plus compris la fin des flash back avec la mère et l'autre homme ...), qui fait penser à du post apocalyptique mais on a pas trop d'idées non plus vu que le passé est très peu expliqué.
Le voyage du pistolero est hallucinant, dans le sens ou il se passe des trucs extrêmement bizarre et que ça ne semble pas surprendre le pistolero (la encore pas d'explication, juste des faits) et j'ai parfois eu l'impression que tout n'était qu'un rêve le genre complètement illogique et qui part dans tous les sens sans que ça ne dérange personne.
Vous l'avez compris je n'ai pas franchement apprécié d'être aussi largué, encore si la fin m'apportait une partie des réponses mais non donc ... je ne vois pour l'instant pas trop l’intérêt à ce livre. Ceci dit on m'a dit que la suite d'améliorait donc je vais lui donner sa chance mais sans cela ... je n'aurais même pas essayé !

J'ai fini le tome 2, je n'ai pas encore fait ma chronique globale mais je en donne un avis succinct.

J'ai oscillé entre le WTF (mais qu'est ce que ... ce que c'est que cela?????!!!?????) et des passage beaucoup plus intéressants à mon avis. 
En globalité j'ai beaucoup plus aimé ce premier tome que le précédent, c'est plus "logique" et on suis une progression qu'on comprend. 
J'ai beaucoup aimé le principe des portes et ce que le personne principal en fait, par contre j'ai trouvé qu'il y avait peut être un peu trop de passages ou le Pistolero frôle la mort, ça fait un peu acharnement à certains passages.
Au final les nouveaux personnages sont très sympa (pas dans le sens gentil, mais dans le sens qui donnent de l’intérêt au récit) et l'intrigue avance bien. 
Par contre sur ce second tome on retrouve plus une fantasy classique dans le type de récit, ça n'a plus trop à voir avec de la dark fantasy.

Je me permets de reprendre le sujet, pour l’avoir fini il y a plusieurs années, elle m’a laissée un excellent souvenir. Je ne suis pas un grand fan de Stephen King, mais l’immersion est impressionnante, je ne peux que le conseiller de le lire au moins une fois, c’est tellement « surprenant ».
Il y a un film en préparation sur la suite, mais bon, « adaptation » et ces dérives, elle aura au moins le mérite de re-faire découvrir cet ovni.
 
Et parce que chic, parce que choc, ok, ceux qui n'auront pas lu ne comprendront pas

J'avais jamais lu de Stephen King parce que j'aime pas trop le style horreur et après avoir vu Christine et Ca, ben j'ai pas vraiment eu envie de me taper des bouquins de lui.

Et là comme le film sortait et que c'est de la fantasy (je savais pas qu'il en écrivait) je me suis dit je vais tenter avant d'être spoilé par le film.

Au final le premier tome, je me suis un peu fait chié, il se passe pas grand chose et les descriptions sont pas ce qu'il y a de plus chouettes, à part le défi avec le maitre. Et la fin j'ai pas tout compris.
Après quand j'ai vu que c'était normal et que c'est avec la suite qu'on accrochait en général j'ai tenté mon coup avec le second tome et là j'ai vraiment bien accroché. La partie avec Eddie est vraiment excellente, Odetta jusqu'ici j'accroche moins, mais on va voir comment ça tourne.

(Par contre une petite question, j'ai vu des BDs avec comme titre Tome 14, ... c'est une suite ? ou c'est la même histoire découpée autrement ?)

J'ai finalement terminé la saga (ça m'a quand même pris 7 mois )

Je l'ai trouvée très prenante, malgré un premier tome des plus plats et limite inintéressant, le reste rattrape bien.
Certains tomes sont un peu en dessous de par leur rythme lent, j'ai aussi été étonné par le tome 4 qui n'est en fait qu'un gros flash back (de 800 pages) mais qui raconte une part intéressante de l'histoire de Roland.
Les personnages sont vraiment biens décrits et mis en scène, j'ai quand même un peu de difficulté avec les personnages qui sont comme par hasard au bon moment au bon endroit à plusieurs reprises mais bon dans un monde comme celui-ci ça passe mieux que dans d'autres livres.

J'ai vraiment apprécié la fin avec l'artiste, juste petite déception avec le "chapitre bonus"

stop:

j'aurais limite préféré qu'il n'existe pas.

J'ai aimé aussi le fait qu'il y ait des clins d'oeil à d'autres oeuvre de sa carrière, ça m'a donné envie de jeter un oeil à certains autres de ses livres