Catégorisé littérature jeunesse à partir de dix ans (alors non, plutôt à partir de 14/15 ans), Rainbow apocalypse peut également convenir à un public adulte.
Contrairement à ce que laisse inspirée la couverture, nous ne sommes pas dans un roman queer. Je le précise parce que j'ai vu passé des lecteurs qui le secouaient dans tous les sens parce que trop bien il y a un arc en ciel donc ça veut dire que mais non ! Ni féministe, aucun message dans ce sens malgré le fait que les personnages principaux soient principalement de sexe féminin.
Face à la destruction de notre planète, les fées ont agité leurs baguettes (bien que concrètement dans le roman elles n'en ont pas mais c'est plus rigolo à écrire) afin de détruire toutes avancées technologiques de notre bas monde et couiquant une bonne partie de la population. Afin de maintenir leurs autorités, tout contrevenant à leurs lois instaurées sera transformé en créatures chimériques ou simplement supprimé par le biais de la flore car les fées ne peuvent en aucun cas apporter la mort elles-mêmes.
Du fait, de son univers post-apo, l'univers est plutôt sombre et violent. La survie et la capacité de vivre ensemble sont mise à rude épreuve et ne nous empêche pas de continuer gaiement à nous zigouiller.
Le message écologique est présent mais n'est pas lourdingue ni moralisateur, l'auteur n'en ajoute pas des caisses et il ne manque pas d'humour pour l'aborder. Il est aussi surtout et principalement question d'amitié, de loyauté, de fidélité et des pardons qu'elle engendre ainsi que de rédemption.
Quant aux personnages, l'auteur reprend les codes du genre pour mieux en jouer. La licorne n'a pas sa langue dans sa poche, parle comme un charretier et n'hésiterait pas à empaler avec sa corne. La dragonnette est plus fragile, plus introvertie, toujours plongée dans un bouquin.
Chouette découverte !