Au vu du quatrième de couverture, je ne m'attendais absolument pas à cela. Le ton est bien plus sérieux et dramatique mais non dénué d'humour et de situations rocambolesques car c'est la fonction première d'un parc d'attraction. Ce monde reconstitué, bourré d'artifice, n’empêche malheureusement pas cruautés, vices, violences et misères d'exister. Il faut distraire, amuser et attirer des visiteurs. Tout cela au détriment des "petits", des "nains" parfaits aux proportions harmonieuses à l'image des grands (nous). Certains ont été enrôlés de force, d'autres, de leur plein gré, qui espéraient seulement une vie meilleure. Rien n'est laissé au hasard, leurs vies ne leur appartiennent plus. Elcana est l'un d'eux. II a dû fuir sa vie, sa famille, son pays pour s'être opposé au viol d'une de ses pairs. Bon d'accord, il n'y a pas été de main morte et a couiqué (massacré) le scélérat (et l'a bien fait !). Dans la première partie, c'est à travers ce personnage que nous allons découvrir les rouages et les dessous de Lilliputia, rencontrer ses habitants.
Actuellement, j'en suis là. L'idée de départ du roman n'est point fictive et existe réellement. Cette idée me met mal à l'aise, ce pourquoi je le met en pause. Juste que là, en ce moment, ce n'est pour moi pas le bon moment de me plonger dedans. En dehors de ce fait, j'aime beaucoup la plume et le style de l'auteur truffés de jeux de mots et de références à la fois historiques et mythiques.